Entre Grenoble et Sisteron, au Sud de la vallée du Buëch, dans les Alpes du Sud (oui, il y a le mot “Sud” partout, ce n’est pas un hasard), se trouve un petit village tranquille au pied de grandes falaises. Ces rochers, ils sont “made in Baronnies”, et l’escalade “made in Provence”.

Ce qui veut dire soleil, thym et lavande au beau milieu des voies, douceur, ciel bleu profond, vautours, fermes en pierre, farniente à l’ombre des tilleuls, étrangers à Birkenstock en Multivan VW, et arrière-saison. À Orpierre, on a tout misé sur l’escalade dès les années 1980, et le village vit plus que jamais à l’heure de la grimpe. Hébergement et restauration, shop spécialisé, commerces, balisage, parking, équipement parfait, tout est fait pour rendre le séjour agréable aux grimpeurs qui n’ont plus qu’à apprécier les falaises, dont le village est généreusement doté. Pour ne léser personne, il y a des voies dans tous les échelons de difficulté, avec pas trop de vraiment dur, et pas mal de facile, et le choix est large : 370 voies (les trois quarts ne cotant pas au-delà du 6), réparties sur sept grandes zones de rocher.

Pour résumer : qualité et variété de l’escalade (secteurs de couennes, mais aussi grandes voies sur le bastion du Quiquillon), douceur du Sud, point de vue imprenable sur les reliefs bleutés de l’Ubaye vers l’Est et des Baronnies vers l’Ouest, cotations aimables, et décontraction générale, loin de l’esprit haut niveau et sans prétention… La recette fonctionne bien. Si bien, d’ailleurs, qu’à Orpierre, on se penche aujourd’hui sur le problème qui vient logiquement ensuite… la patine des voies pour cause de surfréquentation.

Mais même s’il est vrai que certaines voies ont du mal à cacher d’innombrables passages, les ingrédients qui ont fait le succès d’Orpierre sont toujours là… Du coup, il y a toujours les mêmes bonnes raisons d’y aller !

Le Tarif n’inclue pas le transport : 100 € de supplément.